Vous me direz : ca change quoi un repressage moderne d'un disque d'époque?
C'est surtout une question de sonorité. Le fait d'avoir un code barre et un logo d'Universal ou Sony n'est pas gênant. Le fait que la source soit numérique dans 99% des cas (voir l'article de Telerama ) ne laisse guerre de place dans notre monde moderne à l'analogique. Comme dit dans la vidéo, il y a une différence de conception du son (voir schémas dans l'introduction).
Après, il faut savoir que dès le début des années 1980, mais de manière quasi-systématique dans les années 1990, les albums sont souvent enregistrés en numérique, répondant ainsi à l'écrasant marché du CD de cette époque et ses normes. Donc oui, le vinyle pressé de sources numériques existe depuis bien longtemps! Mais il y avait aussi un mastering spécial vinyle, bien trop oublié sur de nombreux repressages actuels! Même Petite Ame (voir la vidéo ici) s'est plainte d'un repressage vinyle de Madonna, sorti pourtant à l'époque en disque vinyle!
Et la différence première visuel entre nouveaux pressages et pressages d'époque, c'est les stickers! Ah oui? Quand on fouille un bac dit "d'occasion", pourquoi ne pas considéré un pressage acheté neuf il y a deux ans, revendu à un disquaire, comme un disque d'occasion? Il peut se retrouver dans le même bac, sans sticker. Et en brocante? Et si un vendeur sans scrupule veut vous vendre des disques en état neuf à la cote des pressages d'époque?
Certains disquaires sortent tous les disques des pochettes en exposition, et mélangent les disques neufs et occasion. Je l'ai vu sur Lyon par exemple. Là c'est encore plus important de savoir les différencier, outre les stickers parce qu'ils peuvent être retirés, ou absents!!
Attention, cette vidéo ne concerne en rien la différence entre premier pressage et réédition, donc ne venez pas me parler du "biem" et du "sacem"! Certains détails n'étaient pas assez fiables pour être abordé (épaisseur de pochettes, rabats)
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